Le pensionnat des jeunes filles sage d'Anton Disclafini aux éditions Le Livre de Poche

Théa rongée par le remord, par le sentiment d'être abandonnée par sa famille, va très vite comprendre qu'elle n'est pas là juste pour les vacances. Ses parents se sont débarrassés d'elle, de sa présence si encombrante après le drame vécu par la famille. Bien que solitaire dans l'âme elle va très vite s'intégrer et se faire des amies. Ses journées sont rythmées par les cours et les séances d'équitation. Le pensionnat n'est pas un lieu très strict. Les Holmes qui le gèrent sont un couple "progressiste". Henry Holmes est un bel homme, séduisant pour qui toutes ces jeunes filles ont le béguin, quant à son épouse, c'est elle qui est en charge de l'autorité. Théa va tenter de construire sa vie dans ce pensionnat , entre cours d'équitation, rivalité avec ses camarades, bals avec les garçons d'un établissement voisin. Le caractère fort de Théa et son béguin pour Mr Holmes ne vont pas lui rendre la tâche facile.
Que dire de ce roman si ce n'est ma joie d'en avoir terminé. Que c'est long, que c'est poussif, que le style est lourd. Les seuls moments qui m'ont intéressé sont ceux où l'auteur traite du contexte social de l'époque. Cette crise de 1929 qui toucha tout le monde, y compris les plus riches. On a du mal à entrer dans l'histoire, à s'attacher aux personnages. Un roman de cinq cents pages qui aurait pu à mon avis être mieux traité s'il en avait compté moitié moins.
Relisons alors les raisins de la colère sur cette époque
RépondreSupprimerOui Denis!!! Un chef d'oeuvre!!!
SupprimerUne impasse à faire alors...
RépondreSupprimerOh zut, il est dans ma PAL :(
RépondreSupprimerCe n'est que mon avis Scarlett21 peut-êre vous plaira-t-il!
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