vendredi 31 janvier 2014

Nymphéas noirs




Nymphéas noirs de Michel Bussi aux éditions Pocket


   Giverny en Normandie, ville du peintre impressionniste Monet. Une vieille dame, la narratrice observe le village du haut de la tour de son moulin. Elle observe plus particulièrement une jeune fille de onze ans et une jeune femme, l'institutrice du village.


   Ces trois femmes ont un point commun, elles étouffent à Giverny, elles veulent quitter ce paradis des peintres marqué par la présence tutélaire du fantôme du célèbre impressionniste.


   Un jour, un cadavre est découvert à Giverny. Un notable du village, Jérôme Morval, a été tué. Il a été poignardé, on lui a fracassé le crâne et mis la tête dans le ruisseau. L'inspecteur Laurenç Sérénac fraîchement muté de son sud ouest natal et son adjoint Sylvio Benavidès sont chargés de l 'enquête. On découvre dans les poches du cadavre une carte d'anniversaire pour un enfant de onze ans, ornée des nymphéas chers à Monet et sur laquelle on a recopié une strophe d'un poème d'Aragon.


   Très vite l'enquête s'oriente vers trois pistes. La jalousie, Morval était un coureur de jupons notoire, la peinture, il était un collectionneur qui voulait acquérir à tout pris un Nymphéas de Monet, et les enfants de onze ans suite à la découverte de la carte d'anniversaire.


   Durant l'enquête observée du haut de sa tour ou en se promenant dans  le village par la vieille propriétaire du moulin, nous faisons connaissance avec Stéphanie Dupain institutrice passionnée par la peinture, mariée à un agent immobilier d'une jalousie maladive qu'elle n'aime plus et Fanette, jeune fille de onze ans courtisée par les garçons de sa classe. Peintre en herbe de talent, elle souhaite profiter d'un concours de peinture proposé par une association américaine pour  quitter la prison dorée qu'est pour elle Giverny.


  Michel Bussi nous propose un roman qui se lit d'une traite  où il s'ingénie à brouiller les pistes jusqu'à une dénouement final qui m'a complètement bluffé. Ce roman policier aux accents poétiques est un petit bijou ou pour rester dans la thématique du roman, un tableau impressionniste qui distille la vérité par petites touches.

3 commentaires:

  1. Oh ! C'est le second bon avis que je vois et j'avoue que ce livre commence à m'intriguer... Merci pour ton oeil perçant le Hibou ! Orbe

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  2. Oh mais quelle bonne surprise. Un de mes coups de coeur chroniqués chez toi !
    Ce roman est un des meilleurs que j'ai lus si ce n'est LE meilleur.
    Je n'ai rien vu venir quand au dénouement final et j'ai tout simplement adoré .
    Je viens de sortir une conversation avec l'auteur si cela t'intéresse.
    Amitiés
    Marine

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    1. Oui Marine un petit bijou et je vais aller faire un tour sur ton blog lire ta conversation avec l'auteur que j'avais rencontré à QDP l'année dernière! Merci pour le retour! Belle journée à toi!
      Amitiés
      Denis

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